Dinner in the Sky, testé et approuvé !

J’avais déjà entendu un peu de tout à propos de Dinner in the Sky, la cuisine est excellente, c’est sympa, extraordinaire, chouette soirée et super concept, généralement des superlatifs très positifs. Mais souvent et particulièrement chez ceux qui n’ont jamais tenté l’expérience, les préjugés restent ! Ça doit bouger beaucoup, il fait froid, on ressent trop le vide,…

La saison 2013 de Dinner in the Sky en Belgique touche à sa fin, et j’ai eu la chance de vivre cette expérience dans des conditions météorologiques qui n’étaient pas des plus clémentes ce dimanche à Liège. Il y avait du vent, il pleuvait et il faisait froid. C’est l’occasion de répondre à tous ceux qui se posent des questions sur ce concept.

Un des points important, c’est la sécurité. A aucun moment je n’ai ressenti le moindre danger. Les équipes de Dinner in the Sky sont drillées, et dès votre arrivée et votre installation sur la plate-forme vous êtes sanglé et confortablement installé sur votre siège.

Est-ce que ça bouge ? Pour faire une comparaison, je peux vous assurer que le téléférique ou le télésiège, bouge bien plus que la table de Dinner in the Sky. Malgré le vent soutenu de ce dimanche, la plate-forme ne tangue pas, tout au plus elle tourne légèrement sur elle même. CQFD : Elle pèse 7 tonnes, dès lors ce n’est pas le vent qui va vous donner le mal au cœur.

Il pleuvait, il faisait froid, pourtant avec son toit et ses chaufferettes à aucun moment j’ai eu froid. Conclusion, l’infrastructure est bien adaptée à notre pays et ses caprices météorologiques.

Les autres points importants, c’est l’accueil, le service, et le repas. Avant de passer à table, nous avons été accueilli dans les salons de l’opéra de Wallonie pour l’apéritif, et les jolies bulles du champagne Laurent Perrier. Le repas est toujours concocté par un chef étoilé.

C’était une première pour moi, et c’était une première pour Christophe Pauly le chef du Coq aux Champs. Un cuisinier qui ne se prend pas la tête, et quand il arbore ostensiblement sur son site internet une phrase de Léonard De Vinci : « La simplicité est la sophistication suprême », vous avez tout compris sur le personnage et sa cuisine.

Photo: JP Gabriel pour Le Coq aux Champs

Ce jeune chef de Soheit-Tinlot, nous a baladé dans une découverte culinaire très intéressante, simple, raffiné et délicieuse. Je vous laisse découvrir ses différentes préparations de ce dimanche :

Carottes lacto fermentées yaourt verveine – Raviole de navet, algues vertes, gingembre, coques -Panisse, olives Taggiasches, lard de Collona.

Royale de foie gras frisée aux lardons, muscat.

Merlu de ligne: tomates et herbes (tagettes, basilic) de notre jardin, brioche, pâte de citron, beurre noisette.

Pigeonneau de la ferme de Racan: griottes, chou pointu gingembre. Les cuisses en parmentier curry-badiane.

Fruits rouges et noir: bulle de yaourt, jus de feuilles et fleurs.

Mayo-choco: mûres saumurées, crumble cacao citron vert.

Sucette chocolat extra bitter.

Photo: JP Gabriel pour Le Coq aux Champs

Autant vous dire que j’ai bien envie d’aller découvrir la carte du Coq au Champs très prochainement et de converser à nouveau avec ce personnage bien sympathique. Ce sera une bonne occasion pour un nouvel article sur ce blog photo et lifestyle.

Pour en revenir à Dinner in the Sky, le prix pour les particuliers est de 250€ par personne, la balade dans les étoiles comprise 😉 Le prochain événement accessible au public aura lieu à Bruxelles au mois de juin 2014. Les préinscriptions se font sur www.dinnerinthesky.be Pour les sociétés c’est une chouette idée d’incentive ! Le prix n’est pas le même car il y a entre autre la prestation d’un photographe professionnel et la possibilité d’habiller aux couleurs de votre société l’événement pour en faire un moment inoubliable. Il est déjà possible, pour le B to B de réserver les 22 places de la table pour les événements Dinner in the Sky 2014. 

Vous l’aurez certainement compris, j’ai passé une excellente et étonnante soirée gastronomique à Dinner in the Sky et en plus nous étions aux premières loges pour le feu d’artifice qui clôturait les fêtes de Wallonie, que demander de plus ?