Tatiana Silva Paris Match
L’ex Miss Belgique m’a accordé un très beau shooting photos dans un des plus beaux hôtel de Bruxelles. Tatiana nous la joue version Dolce vita pour Paris Match. Un magnifique sujet de 8 pages qui a fait parler de lui en général et sur mon blog en particulier.
La Belgique a trouvé sa Monica Bellucci.
Miss Belgique, Miss Météo, Miss Stromae : Tatiana Silva est pourtant autre chose qu’une gravure de mode.
Elle a l’image de l’ex-Miss Belgique (dont elle rafla la couronne en 2005) et tous les clichés qui vont avec. Voire de la Miss Météo (qu’elle présente, en tant que joker de luxe, sur la RTBF depuis 2009) par excellence. Plus récemment, une nouvelle étiquette est venue se coller à elle : celle de Miss Stromae, puisqu’elle partage la vie du dynamique interprète d’« Alors, on danse », le succès belge de l’année écoulée. En pensant très court, on pourrait croire que Tatiana Silva ne sort pas de ce cadre photo très restreint. Détrompez-vous. Elle déborde. Vraie, entière, quadrilingue, entrepreneuse, ambitieuse, la belle aux accents « belluciens » va là où on ne l’attend pas et ajoute la réflexion à l’apparence, le contenu au contenant. Miss et pas blonde, franche et pas cul-cul, altruiste et pas égocentrique.
Le dernier phénomène de la télévision belge : Tatiana Silva, 26 ans, des airs de « Bellissima » comme la Marie-Madeleine de « La Passion du Christ » et une tête vraiment bien faite : cette beauté parle couramment l’anglais, le français, le néerlandais et le portugais.
A l’Italienne.
Plastique superbe, tempérament volcanique et caractère trempé : Tatiana Silva est une vraie Monica Bellucci. Sans compter qu’elle a un avis tranché dans beaucoup de domaines. A commencer sur sa propre trajectoire. « En 2005, j’avais à peine la couronne sur la tête et l’écharpe autour du cou qu’on me voyait déjà à RTL. Comme si c’était le seul débouché envisageable pour une Miss Belgique… J’ai été cataloguée jolie plante incapable de faire autre chose avant même de pouvoir exister médiatiquement. Le fait est que, quelques années plus tard, la seule chaîne francophone nationale sur laquelle je n’ai pas travaillé, c’est… RTL. On m’a proposé de passer un casting pour devenir présentatrice d’une émission. J’avais 20 ans, et je ne me sentais pas suffisamment sûre de moi. J’ai donc refusé. Un peu plus tard, ayant pris de la bouteille, j’étais partante pour tenter ma chance, mais on m’a fermé la porte, prétextant que mon train était passé. Aucun souci, c’est la règle du jeu. Je suis donc partie présenter une émission américaine, en produit fini, sur la chaîne AB3. Qui m’a,quelques mois plus tard, proposé d’animer la Call TV. J’ai refusé immédiatement,avant de disparaître du paysage médiatique francophone pendant quelques années. J’ai ouvert une boutique de mode à Anvers, arpenté d’autres chemins… »
La glace et le feu : « Appelez-moi juste Tatiana, ça m’ira très bien. Ou plutôt Tatiana Silva Braga Tavares. C’est la conjonction des noms de mes familles maternelle et paternelle. Il existe des centaines de milliers de Silva, et des centaines de milliers de Tavares. Mais un Silva Braga Tavares, c’est forcément un cousin à moi. Ce nom, j’y tiens. »
Dans le cabinet du ministre.
« Peut-être que j’aime être là où on ne m’attend pas forcément ! » Le fait est que Tatiana a réellement un parcours atypique. « J’ai effectivement travaillé au sein du cabinet du ministre de la Coopération au développement Armand De Decker en 2006, mais ce fut plus une parenthèse qu’autre chose. J’ai commencé des études en sciences po à l’ULB, c’est vrai, mais je ne les ai pas terminées. La chose politique m’intéresse beaucoup, mais je ne voudrais surtout pas qu’on me prête des revendications que je n’ai pas. Ce n’est pas pour moi. Mon avenir, je l’espère encore à la télévision, mais plus encore dans le social, le caritatif. J’ai défendu la cause de Handicap International, puis celle de la lutte contre le cancer du sein auprès de Think Pink. Bien sûr, c’est aussi personnel, puisque c’est ce drame qui a emporté ma maman il y a une décennie. Mais j’ai une certitude : dans dix ans, je travaillerai, plus encore, dans le caritatif. » Aujourd’hui, elle s’apprête à mener une grande action humanitaire avec l’organisation Mercy Ships. « Il s’agit d’une ONG internationale fondée dans les années 1980 par un protestant. Même si, je vous rassure, elle n’a aujourd’hui aucune couleur religieuse. Mercy Ships n’est active que depuis un an en Belgique. Le principe ? Un immense bateau, quatre cents bénévoles, dont des chirurgiens, des dentistes, des professeurs…
Le bateau fait escale sur les régions côtières de pays en difficulté et aide les locaux à avancer un peu. Il y a, aussi, la volonté manifeste de laisser des choses sur place, d’entamer des projets. Lorsqu’on m’a proposé de devenir l’ambassadrice de Mercy Ships, je n’ai pas hésité. Je partirai d’ailleurs, vers la mi-octobre, rejoindre le navire. J’emmène Paris Match dans mes valises avec plaisir. Seulement, comme je ne suis ni dentiste ni médecin, il va falloir me trouver un poste… au Sierra Leone ! A la limite, peu importe : même si je peux aider aux fourneaux, ce sera avec plaisir. Ce qui compte, c’est d’en être. Trop de gens en ont besoin… »
« Ma condition de femme ne m’a jamais posé problème. Je n’ai jamais eu l’impression de devoir en faire plus pour prouver que j’étais aussi capable qu’un homme. »